Enserrée par ces peines, le souffle court, hélas,
Aux poumons ne parviennent que peu d'Airs et de grâce,
Laissez donc mon esprit dans ces rêves étendre
Sur tout ce que je vis, un voile doux et tendre.
Engoncée dans les faits, j'entrevois des issues,
Miraculeux effets que redoute ma raison.
Si la folie m'approche, je me dresse, convaincue,
Que même les anicroches en bienfaits se changeront.
Mais je connais l'amour et ses élans retors,
Plus ma souffrance sourd, plus mon émoi est fort,
Et je chéris ces jours, quoiqu'ils tordent mon âme.
Puisqu'il faut vivre cela pour mener à demain,
Accéder à ces joies, je vous propose, enfin :
Laissons passer les heures et les nuits de grand drame.
dimanche 16 février 2014
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